La majorité des Belges effectueraient leurs remboursements dans les délais impartis

Selon une étude réalisée par Instrum Justitia, les emprunteurs belges honoreraient convenablement leurs dettes. En tant que consommateurs, un panel de 100 individus a été questionné. Il s’agirait de décortiquer leurs habitudes d’achat, de règlements et tout le processus pour qu’ils puissent honorer leurs dettes. Cette dernière situation serait plutôt fréquente puisqu’elle toucherait 1 belge sur 2.

Au vu du nombre croissant des offres provenant des établissements financiers en Belgique, le prêteur bénéficierait d’un effort accru de protection contre toutes formes d’abus. Avec tout autant de droits que d’obligations, le consommateur est donc très bien encadré.

Rappelons-le, contracter un prêt implique des remboursements réguliers jusqu’à la fin de son échéance. Pour se faciliter la vie, il est possible de demander un ordre de virement permanent ou de faire une demande de domiciliation dans les délais.

Intrum Justitia est l’organisme responsable de la gestion client et leur recouvrement : émission de factures d’achat, paiement et remboursement.

Intervenant en la faveur du consommateur, la première analyse concerne l’incrimination à tort des crédits dans la spirale du surendettement. Il s’ensuit que seuls 5 % des emprunteurs ayant contracté des crédits, éprouvent aussi des difficultés à régulariser leurs charges fixes.

D’autre part, il a été relevé que le belge est disposé à prioriser en premier ses règlements de loyer et son prêt hypothécaire. Arrivent en second plan, la scolarité et le gardiennage des enfants et enfin les prêts entre particuliers.

Le crédit n’a rien à voir avec le surendettement

L’endettement du belge n’a rien à voir avec le non remboursement des crédits. Les difficultés financières seraient plutôt liées à une incapacité de paiement des loyers, de factures énergétiques et téléphoniques ou mêmes des impôts.

Le crédit est destiné aux personnes souhaitant acheter leur habitation ou acquérir un bien d’équipement. Il a donc été conçu pour ceux qui possèdent une bonne capacité de remboursement et dont le taux d’endettement ne dépasse pas  les 33%. Il implique le remboursement d’un montant imputé d’intérêts d’emprunt et de frais.

D’autre part, plutôt que de recourir au crédit, il existe des alternatives pour s’en sortir. Economiser, effectuer un placement ou se constituer une épargne représentent de bien meilleurs moyens pour parvenir à ses fins. Cependant, les solutions existent en se faisant conseiller ou en faisant appel à un médiateur.

Il semblerait que ces personnes endettées ou surendettées ont prévu la suite des événements puisqu’elles disent être 80 % à maîtriser leur budget. Et si on commençait à apprendre aux enfants à gérer leurs finances ?